Merci!!!
Posté : 21 juin 2015, 21:40
C'est le premier mot que j'avais envie de dire ici, pour tout ce ce que vous tous m'avez déjà apporté...
Mais c'est raté puisque j'ai déjà publié 3 messages...
Je m'appelle Marc-henri, j'ai 58 ans, depuis peu, deux enfants de 7 et 4 ans et un parcourt éclectique.
Je ne dépend, ni de la forge, ni de la sculpture, ni de la fonderie, pour vivre, je travaille comme thérapeute ce qui m'occupe une journée ou deux par semaine et me laisse donc, beaucoup de temps.
J'ai commencé à sculpter vers 6/7 ans, pour avoir un motif légitime, d'avoir: un couteau à moi...
j'avais commencé avec un clou de charpentier, aplati à froid au marteau, "affûté" à la lime et à la pierre de cuisine.
Puis avec un opinel nº5, sans virole acheté en cachette, que mes parents ont fait semblant de ne pas voir, en contre partie, j'ai fais bien attention, moi, de ne pas me couper...
j'avais 8 ans et l'on m'avait inscrit en escrime, au tir à l'arc et émaux sur cuivre, à la maison de la culture Salvador Allende, des 4000 logements à La Courneuve.
Si, si, il y à 50 ans, il y avait des maisons de la culture dans le "neuf trois" et il se pratiquait, d'autres sports que le vol à l'arraché...
Tout ça pour dire que les couteaux, le feu, le métal, transformer la matière, ça me tiens depuis longtemps, que l'idée de fabriquer mes outils est entré depuis le début et que je suis un hyper actif, touche à tout.
À 17 ans on m'a envoyé, pour un an, dans l’île de la réunion ( salut les "cagnards") cela à changé mon panorama...
De retour au 4000, j'ai travaillé en usine, pour gagner mon indépendance et m’échapper du "neuf trois".
Chez Sebal, qui fabriquait à la chaîne, des tubes pour le dentifrice, au laminoir et à la presse à emboutir.
Chez Christofle orfèvrerie, moins la chaîne, mais encore l'usine, comme polisseur et comme vernisseur.
Je suis descendu dans le sud, à Montpellier, ou j'ai fais une formation en ferronnerie d'art, à l'AFPA de Saint Jean de Védas.
J'ai passé mon bac en auditeur libre et payé des études de psycho, à la fac de lettre de Montpellier, en faisant des balustrades et des grilles de sécurité, au noir (je sais, c'est mal!), pour un artisan du coin ( c'est à lui qu'il faut le dire...).
Et en lavant des carreaux, quand lui n'avait pas de travail pour moi.
En troisième année, de psycho, j'ai découvert avec l'informatique, une nouvelle passion, la programmation d'ordinateur, ce qui m’a ramené à Paris et au CNAM, en cours du soir.
Je travaillais, la journée comme intermittent du spectacle, à construire les décors, pour les pubs télé.
Puis au service technique de la tour Eiffel...
Éclectique, j'ai prévenu, et là c'est résumé, je ne cite que les trucs majeurs et les endroits qui m'ont permis de croiser, les moustachus, qui ont nourris ma passion, et m 'ont donnés le goût de me perfectionner.
Ceux qui ont pris le temps de transmettre (au p'tit bleu, casse burnes, avec ses questions à la c__).
La Tour m’a laissé suffisamment d'argent, pour voyager et j'ai commencé par l'Afrique, je suis allé voir mes potes Maliens et Burkinabés, rentrés au pays, les polisseurs de chez Christofle, sur place en voyant les enfants dès 4 ans, nettoyer et polir les bronzes, j'ai compris pourquoi, eux ils polissaient, impeccablement, 4 "torpilleurs"(les grands plateaux allongés, de 1 mètre et plus) dans le même temps que je polissais (mal et avec peine) un dessous de plat de 30 de diamètre...
Ils avaient, une longue expérience et beaucoup de pratique...
Eux, ils m'ont donné le bronze et le banko.
Il m'a fallu 5 ans et pas mal de charbon pour sortir un bronze, digne de ce nom, par mes propres moyens.
Je suis passé du banko, à la potée au sable, puis au Shell casting (carapace de céramique à l’alumine et à l’oxyde de zirconium), partageant mon temps entre la programmation (pour bouffer)et les ateliers d'artistes qui faisaient du bronze, pour enrichir ma pratique.
J'ai travaillé 15 ans, à faire du bronze en shell casting, du moulage à la patine, pour des petits et de plus "grands" Hhhartistes, pas beaucoup pour moi.
Nous avons étés, mes deux mains et moi-même, la Fonderie du Salin, sise à Pérols (34), durant ce temps.
Je raconte tout ça, pas par plaisir de m'étaler, juste pour dire que je suis un gars tenace, patient, persévérant, pas trop maladroit de ses mains et avide d’apprendre, pis 58 ans bien rempli, ça fait du vécu, même en résumé.
Je suis loin d’être un grand forgeron, mais je me débrouille, j'aime forger, je forge mes outils et je suis exigeant sur la qualité, je fabrique mes fours et mes brûleurs.
Depuis des mois, je vous lis en silence, je ne suis donc pas en demande, vous avez répondu, au fil de mes lectures, à bien plus de questions que je ne m'en posais.
Et des moustachus, sur les forgesfr... Ben, y dois y avoir un nid, pas loin...
J'ai continué à voyager et je vis depuis presque dix ans au Chili, depuis trois mois, dans le nord (donc chaud), en moyenne montagne (1100 mètres), hors zones postales et routes goudronnées.
Une grande maison, que je viens de finir d’aménager, salle d'eau, cuisine, meubles ou j'ai enfin la place d'un vrai atelier, j'ai acheté l'outillage et les équipements que je ne pouvais pas fabriquer, petit à petit, au fil des années.
J'ai fini par dénicher une enclume 50 kg ou le marteau rebondit, pas trop mal.
J'ai très envie de mettre de la "ferraille" dans mes creusets, pour voir ce qu'il en sortira...
Donc pour le moment, je suis au charbon, au sens propre (si on peut dire), ici faire le charbon est encore une tache agricole de l’hiver (Ben oui, dans l'hémisphère sud, on est en hiver) et donc j’apprends, à le fabriquer...
Puisque tout commence par la...
En suite, j'irais à la mine, pour le minerai, El Romeral, une des grandes mine de fer du continent, est à 150 km de chez moi et sur le chemin pas mal de petites mines "artisanales".
Voila, je sais pas si je suis arrivé à la faire sexy, ma prez, mais au moins c'est fait...
Mais c'est raté puisque j'ai déjà publié 3 messages...
Je m'appelle Marc-henri, j'ai 58 ans, depuis peu, deux enfants de 7 et 4 ans et un parcourt éclectique.
Je ne dépend, ni de la forge, ni de la sculpture, ni de la fonderie, pour vivre, je travaille comme thérapeute ce qui m'occupe une journée ou deux par semaine et me laisse donc, beaucoup de temps.
J'ai commencé à sculpter vers 6/7 ans, pour avoir un motif légitime, d'avoir: un couteau à moi...
j'avais commencé avec un clou de charpentier, aplati à froid au marteau, "affûté" à la lime et à la pierre de cuisine.
Puis avec un opinel nº5, sans virole acheté en cachette, que mes parents ont fait semblant de ne pas voir, en contre partie, j'ai fais bien attention, moi, de ne pas me couper...
j'avais 8 ans et l'on m'avait inscrit en escrime, au tir à l'arc et émaux sur cuivre, à la maison de la culture Salvador Allende, des 4000 logements à La Courneuve.
Si, si, il y à 50 ans, il y avait des maisons de la culture dans le "neuf trois" et il se pratiquait, d'autres sports que le vol à l'arraché...
Tout ça pour dire que les couteaux, le feu, le métal, transformer la matière, ça me tiens depuis longtemps, que l'idée de fabriquer mes outils est entré depuis le début et que je suis un hyper actif, touche à tout.
À 17 ans on m'a envoyé, pour un an, dans l’île de la réunion ( salut les "cagnards") cela à changé mon panorama...
De retour au 4000, j'ai travaillé en usine, pour gagner mon indépendance et m’échapper du "neuf trois".
Chez Sebal, qui fabriquait à la chaîne, des tubes pour le dentifrice, au laminoir et à la presse à emboutir.
Chez Christofle orfèvrerie, moins la chaîne, mais encore l'usine, comme polisseur et comme vernisseur.
Je suis descendu dans le sud, à Montpellier, ou j'ai fais une formation en ferronnerie d'art, à l'AFPA de Saint Jean de Védas.
J'ai passé mon bac en auditeur libre et payé des études de psycho, à la fac de lettre de Montpellier, en faisant des balustrades et des grilles de sécurité, au noir (je sais, c'est mal!), pour un artisan du coin ( c'est à lui qu'il faut le dire...).
Et en lavant des carreaux, quand lui n'avait pas de travail pour moi.
En troisième année, de psycho, j'ai découvert avec l'informatique, une nouvelle passion, la programmation d'ordinateur, ce qui m’a ramené à Paris et au CNAM, en cours du soir.
Je travaillais, la journée comme intermittent du spectacle, à construire les décors, pour les pubs télé.
Puis au service technique de la tour Eiffel...
Éclectique, j'ai prévenu, et là c'est résumé, je ne cite que les trucs majeurs et les endroits qui m'ont permis de croiser, les moustachus, qui ont nourris ma passion, et m 'ont donnés le goût de me perfectionner.
Ceux qui ont pris le temps de transmettre (au p'tit bleu, casse burnes, avec ses questions à la c__).
La Tour m’a laissé suffisamment d'argent, pour voyager et j'ai commencé par l'Afrique, je suis allé voir mes potes Maliens et Burkinabés, rentrés au pays, les polisseurs de chez Christofle, sur place en voyant les enfants dès 4 ans, nettoyer et polir les bronzes, j'ai compris pourquoi, eux ils polissaient, impeccablement, 4 "torpilleurs"(les grands plateaux allongés, de 1 mètre et plus) dans le même temps que je polissais (mal et avec peine) un dessous de plat de 30 de diamètre...
Ils avaient, une longue expérience et beaucoup de pratique...
Eux, ils m'ont donné le bronze et le banko.
Il m'a fallu 5 ans et pas mal de charbon pour sortir un bronze, digne de ce nom, par mes propres moyens.
Je suis passé du banko, à la potée au sable, puis au Shell casting (carapace de céramique à l’alumine et à l’oxyde de zirconium), partageant mon temps entre la programmation (pour bouffer)et les ateliers d'artistes qui faisaient du bronze, pour enrichir ma pratique.
J'ai travaillé 15 ans, à faire du bronze en shell casting, du moulage à la patine, pour des petits et de plus "grands" Hhhartistes, pas beaucoup pour moi.
Nous avons étés, mes deux mains et moi-même, la Fonderie du Salin, sise à Pérols (34), durant ce temps.
Je raconte tout ça, pas par plaisir de m'étaler, juste pour dire que je suis un gars tenace, patient, persévérant, pas trop maladroit de ses mains et avide d’apprendre, pis 58 ans bien rempli, ça fait du vécu, même en résumé.
Je suis loin d’être un grand forgeron, mais je me débrouille, j'aime forger, je forge mes outils et je suis exigeant sur la qualité, je fabrique mes fours et mes brûleurs.
Depuis des mois, je vous lis en silence, je ne suis donc pas en demande, vous avez répondu, au fil de mes lectures, à bien plus de questions que je ne m'en posais.
Et des moustachus, sur les forgesfr... Ben, y dois y avoir un nid, pas loin...
J'ai continué à voyager et je vis depuis presque dix ans au Chili, depuis trois mois, dans le nord (donc chaud), en moyenne montagne (1100 mètres), hors zones postales et routes goudronnées.
Une grande maison, que je viens de finir d’aménager, salle d'eau, cuisine, meubles ou j'ai enfin la place d'un vrai atelier, j'ai acheté l'outillage et les équipements que je ne pouvais pas fabriquer, petit à petit, au fil des années.
J'ai fini par dénicher une enclume 50 kg ou le marteau rebondit, pas trop mal.
J'ai très envie de mettre de la "ferraille" dans mes creusets, pour voir ce qu'il en sortira...
Donc pour le moment, je suis au charbon, au sens propre (si on peut dire), ici faire le charbon est encore une tache agricole de l’hiver (Ben oui, dans l'hémisphère sud, on est en hiver) et donc j’apprends, à le fabriquer...
Puisque tout commence par la...
En suite, j'irais à la mine, pour le minerai, El Romeral, une des grandes mine de fer du continent, est à 150 km de chez moi et sur le chemin pas mal de petites mines "artisanales".
Voila, je sais pas si je suis arrivé à la faire sexy, ma prez, mais au moins c'est fait...